La musique du poème : majoritairement les rimes du poème sont féminines et prolongent la sonorité de la dernière syllabe, peut-être pour accentuer l’impression de l’écoulement et concourir à l’expression de la plainte. Les poèmes d'Alcools sont regroupés en 3 catégories : poèmes d'amour, poèmes élégiaques et arts poétiques. Alcools est un recueil dont le titre énonce l’enjeu : le terme est symbolique de l’attitude du poète épris de toutes les formes de vie, enivré par toute la dimension poétique qu’il sait voir, parti pris d’existence autant que parti-pris d’écriture, car la vie est un alcool qui tout à la fois brûle et enivre, enthousiasme et meurtrit : « Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie / Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie ». En effet, dans le poème «Palais», on peut relever le vers suivant: «Dame de mes pensées au cul de perles fines». //--> Le thème de ce poème est le souvenir d’un voyage d’emblée annoncé par un titre programmatique : « Le Voyageur ». Sous ses diverses manifestations, la mort est un thème obsédant que l’on retrouve à toutes les étapes de la composition d’Alcools. Objet d'étude : Écriture poétique et quête du sens, du ... "Le dernier des poètes élégiaques" Oral. Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913. Il … 1. Il l'écrit après sa rupture avec Marie Laurencin (une artiste peintre). On remarquera à cet effet l’opposition entre les deux adjectifs du vers 10, disposés en chiasme : « éternels » et « lasse ». Quelles remarques pouvez-vous faire ? Ce poème est inspiré par Marie Laurencin. Dans ce poème à la tonalité élégiaque, Apollinaire évoque les souffrances causées par l'abandon. Pistes. Ni les amours reviennent Alcools. Le pluriel « les jours » peut souligner le caractère à al fois régulier, lent, monotone et vide de sens d’un temps qui pèse au point qu’on en fait le décompte jour après jour. Dans son recueil Alcools, initialement nommé Eau-de-vie, ce vent de modernité est palpable puisqu’il s’inspire de la ville, du rythme du jazz et de la peinture cubiste, supprimant la ponctuation de tous ses poèmes. I Un poème élégiaque. Le refrain est une patrie constitutive de la musique du poème et il est constitué de vers impairs, les heptasyllabes, tout comme le souhaitait Verlaine dans Art Poétique « De la musique avant toute chose et pour cela préfère l’impair ». Ce symbole est déjà suggéré dans les deux premiers vers du poème qui comportent pour l’oreille une ambiguïté ; « non amours » pourraient sembler l’un des sujets du verbe « coule » et cette ambiguïté est cultivée par l’absence de ponctuation. Quelles différences remarquez-vous ? On peut rattacher à ce groupe, dans Alcools, certains poèmes des cycles d’Annie et de Marie.Ce sont, dans le recueil, les plus connus, ceux qui attirent l’œil et qui hantent la mémoire de par leur fluidité, leur musicalité et la richesse de leurs images. Le fait que Marie ne soit pas nommée et l’humanité de la plainte assurent au poème une portée universelle. La structure du poème évoque une chanson de toile de Moyen-Âge ; bien plus le refrain fait songer à un vers du testament de François Villon « Allé s’en est et je demeure ». '+Xt_param;